Vampire [L.S.D] Comtesse Bathory
Vampire Clan  [L.S.D] Comtesse Bathory Logo

a été créé par Ancien vampire de 02.06.2007 à 19:55:54
Clan:
Description du personnage
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A chaque battement, roule dans mon sang, dans un flot bouillant, des cailloux, des torrents, des volcans , des cataclysmes, des aurores boréales, des ras de marée, des orgasmes de lave en fusion et de glace.
Sous des pluies de comètes et de météorites, des millions d'explosions une à une m’invitent comme autant de spasmes, d'impulsions qui m'agitent.

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In Love With Steph

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JE SUIS D’AILLEURS

Malheureux celui auquel les souvenirs d’enfance n’apportent que crainte et tristesse. Misérable celui dont la mémoire est peuplée d’heures passées dans de vastes pièces solitaires et lugubres aux tentures brunâtres et aux alignements obsédants de livres antiques, et de longues veilles angoissées dans des bois crépusculaires composés d’arbres absurdes et gigantesques, chargés de lianes, qui, en silence, poussent toujours plus haut que leurs bras sinueux. Tel est le lot que les Dieux m’ont accordé – à moi, l’étonné, le banni, le déçu, le brisé. Et pourtant je me sens étrangement satisfait et m’accroche farouchement à ces souvenirs flétris lorsque mon esprit, pour un moment, menace d’aller au-delà, chercher ce qui est autre.

Point ne sait où je suis né, mais le château était infiniment vieux et infiniment affreux, plein de passages obscurs et de hautes voûtes où l’œil, lorsqu’il se hasardait vers elles, ne décelait que nuit et toiles d’araignées. Les pierres dans les couloirs gauchis semblaient toujours atrocement humides, et il régnait partout une odeur maudite, odeur de charniers toujours renouvelés par les générations qui meurent. Il n’y faisait jamais jour ; il m’arrivait parfois d’allumer des chandelles et de chercher longtemps dans leur flamme fixe et immobile un soulagement ou un secours ; dehors non plus il n’y avait pas de soleil, car ces arbres haïssables s’élevaient bien au-dessus de la plus haute et de la plus inaccessible des tours. Il y avait pourtant une tour noire qui montait au-dessus des arbres dans le ciel inconnu de l’au-delà de la nuit, mais elle était à moitié en ruine et l’on ne pouvait y monter qu’au prix d’une escalade presque impossible le long de sa muraille lisse.



J’ai dû vivre des années dans cet endroit, mais je ne peux mesurer le temps. Des êtres ont dû veiller sur moi et prévoir mes besoins ; pourtant je ne peux me souvenir d’aucune personne à l’exception de moi-même, de rien de vivant en dehors de mes compagnons silencieux, les rats, les chauves-souris et les araignées. Je pense que la personne, quelle qu’elle fût, qui veilla sur mes premières années devait être d’un âge incroyablement avancé, car ma première conception d’un être animé ressemble à une caricature de moi-même, déformée, réduite, et pourrissante comme le château même. Pour moi il n’y avait rien d’horrible dans les os et les squelettes qui jonchaient certaines des cryptes de pierre, profondément enfouies sous les fondations. C’est incroyable, mais j’associais ces choses à la vie quotidienne, et les prenais pour plus naturelles que les images colorées d’être vivants que je rencontrais dans nombre de mes livres moisis. C’est dans ces ouvrages que j’ai appris tout ce que je sais. Je n’ai pas eu de précepteur pour me guider, pour me conduire, et je n’ai pas souvenir d’une voix humaine au cours de toutes ces années, pas même de la mienne – car si j’ai lu des livres qui parlaient du langage, je n’ai jamais essayé de parler à voix haute. Mon aspect physique, je n’y pensais jamais non plus, car il n’y avait pas de miroirs dans ce château, et je me considérais moi-même, automatiquement, semblable à ces êtres jeunes que je voyais dessinés et peints dans les livres. Et je me croyais jeune parce que j’ai peu de souvenirs.



Dehors, par delà les douves putrides, sous les arbres sombres et muets, souvent je m’allongeais et restais à rêver pendant des heures à ce que j’avais lu dans les livres et, plein de nostalgie, m’imaginais mêlé à quelque foule joyeuse et gaie dans le monde ensoleillé qui débutait au-delà de l’interminable forêt. Une fois, j’essayai de fuir cette forêt, mais plus je m’éloignai du château, plus l’ombre moite s’alourdissait et plus l’air se chargeait d’une terreur enveloppante ; affolé, je retournai sur mes pas, éperdu de panique à l’idée que je ne pourrais retrouver mon chemin dans ce labyrinthe de silence obscur.

Ainsi, tout au long d’interminables crépuscules je rêvais et j’attendais ; j’attendais je ne sais quoi. Mais dans ma solitude noire, mon désir de clarté devint si fort et si poignant que je n’étais plus capable de me détendre, de me reposer, et que je tournais toujours mes regards et tendais toujours mes mains avides vers cette tour en ruine, sombre et solitaire, qui montait, au-dessus de la forêt, jusqu’au ciel inconnu de l’au-delà. Finalement, je me résolu à faire l’escalade de cette tour, dussé-je y périr ; car mieux valait voir le ciel, quitte à mourir, que vivre sans jamais connaître le jour.



Dans le crépuscule moite, je montai donc les degrés de pierre usés par les siècles jusqu’au dernier, et ensuite, entamai la dangereuse ascension en m’aidant de saillies précaires aux jointures des pierres. Epouvantable, affreux et lisse, ce puits de pierre morte, un puits d’encre, fissuré, désert, sinistre avec ses chauves-souris étonnées dont j’éveillais les ailes silencieuses. Mais plus affreuse et plus angoissante encore la lenteur de ma progression ; car j’avais beau monter et monter, au-dessus de moi l’obscurité ne s’éclaircissait point ; une nouvelle terreur grandit en moi, celle qui suscite la pourriture maudite et vénérable. Des frissons m’ébranlaient et je me demandais pourquoi je n’atteignais pas la lumière ; j’aurais baissé les yeux si je l’avais osé. J’imaginai un moment que la nuit était tombée d’un coup sur moi ; en vain de la main, je tâtonnais pour essayer de rencontrer l’embrasure de la fenêtre par laquelle je pourrais me pencher et savoir à quelle hauteur j’étais déjà parvenu.

Mais tout à coup, après plusieurs éternités passées à me traîner, collé à la paroi de ce précipice concave et affolant, ma tête heurta quelque chose de dur, et je compris que je venais d’atteindre le toit ou tout au moins quelque palier. Toujours dans le noir, je levais une main et tâtais l’obstacle. Je m’aperçus qu’il était en pierre et immuable. C’est alors que j’entrepris cette aventure odieuse, faire le tour du donjon, m’accrochant aux faibles prises que m’offrait la muraille grasse ; finalement ma main, à force de quêtes sentit en un endroit l’obstacle remuer. Je me hissais, poussant de la tête la dalle ou la porte, car je me retenais des deux mains dans cet effort délirant. Aucune lumière ne se coula par la fente, et mes mains une fois glissées de l’autre côté de la surface, je compris que mon ascension était, cette fois terminée. Car cette dalle servait de trappe, permettant d’accéder à une aire de surface plus grande que celle de la tour, en bas ; c’était certainement le plancher d’une vaste chambre de guet. Je m’introduisis lentement par l’ouverture, et voulus essayer d’empêcher la lourde dalle de retomber en place, mais échouai. En me laissant tomber sur la pierre lisse, j’avais à l’oreille l’écho sonore de sa retombée ; j’espérai que le moment venu, je pourrais de nouveau la forcer.

M’imaginant alors à une hauteur prodigieuse, bien au-dessus des plus hautes branches de la forêt maudite, je me redressais lourdement et fouillai la nuit de mes mains, à la recherche de fenêtres afin de pouvoir, pour la première fois, poser les yeux sur le ciel, la lune et les étoiles dont m’avaient parlé mes livres. Mais sur tous ces points je fus déçu : car tout ce que je rencontrai, ce furent d’interminables alignements de profondes étagères de marbre, chargées de longues et inquiétantes boîtes que je touchai en frissonnant. Et je réfléchissais, et je me demandais de plus en plus quels étaient donc ces innommables secrets qu’enfermait depuis des temps et des temps cette pièce retranchée du château. Par surprise, mes mains sentirent l’embrasure d’une porte fermée par un vantail de pierre sculpté de ciselures étranges. Je voulus l’ouvrir ; elle était bien close. Dans un ultime sursaut de volonté, je m’acharnai et sentis finalement le battant venir à moi. Et c’est alors que me vint la plus pure extase que j’aie jamais connu ; brillant calmement derrière une grille aux contours élaborés, au-dessus que quelques marches surplombant la porte que je venais d’ouvrir, je vis la lune, pleine, radieuse, telle que je ne l’avais jamais vue hors de mes rêves et de vagues visions que je n’osais baptiser du nom de souvenirs.



Croyant avoir atteint la cime dernière du château, je me précipitai en haut de ces marches, de l’autre côté de la porte. A ce moment précis, la lune fut voilée d’un nuage. Je trébuchais, et cherchai de nouveau, lentement, mon chemin dans la nuit. Il faisait encore très sombre lorsque je parvins à la grille – que je palpais avec soin ; elle n’était pas fermée à clef, mais je ne l’ouvris pas, par crainte de tomber du haut de l’altitude inimaginable à laquelle je devais me trouver. La lune sortit.

Le plus démoniaque de tous les chocs vous vient de l’inattendu le plus insondable ou de l’impensable le plus fou. Rien que j’eusse jamais connu ne pouvait se comparer à la terreur qui m’emplit au brusque spectacle que j’eus devant les yeux, et au sentiment de mystères qu’il impliquait. Le spectacle en lui-même était aussi simple que paralysant, et ce n’était rien d’autre que ceci : au lieu d’un panorama vertigineux de sommets d’arbres s’étendant au pied d’une hauteur sublime, ce que j’avais devant moi, à mon niveau, de l’autre côté de la grille, ce n’était rien d’autre que le sol, la terre ferme, peuplée en cet endroit de dalles de marbre et de colonnes, à l’ombre d’une vielle église de pierre dont la flèche ruinée rutilait comme un spectre sous la pâle lumière de la lune.

A moitié conscient, j’ouvris la grille et titubais sur le sentier de gravier blanc qui partait dans deux directions. Mon esprit, noyé par le choc et le chaos, était toujours rongé du besoin de lumière ; le fantastique mystère lui-même qui venait de surgir ne réussit pas à lui faire oublier son objet, à infléchir la course de mon destin. Je ne savais pas, et ne m’en souciais pas, si j’étais aux prises avec la folie, le rêve ou la magie ; mais j’étais plus que jamais déterminé à contempler la clarté et la joie, quel que dût en être le prix. Je ne savais ni qui j’étais ou ce que j’étais, ni l’endroit où je pouvais me trouver ; mais je continuais à marcher en aveugle, devant moi, et en même temps se levait lentement dans mon esprit une sorte de souvenir latent aussi bien qu’horrible qui soustrayait au hasard le choix de ma route. Par une arche, je quittais ce domaine des dalles et des colonnes, et m’aventurai dans la campagne ouverte, suivant parfois la route visible mais parfois la quittant aussi, bizarrement, pour traverser des prés où des ruines sporadiques signifiaient la présence oubliée d’un chemin d’autrefois. A un certain moment, il m’en souvient, je traversais à la nage un fleuve rapide, à l’endroit où d’antiques piles de maçonnerie moussues et ruinées demeuraient les seuls vestiges d’un pont depuis longtemps disparu.



Deux heures s’écoulèrent avant que j’eusse atteint ce qui devait être mon but, un château vénérable couvert de lierre, au sein d’un parc cerné d’un bois épais, atrocement familier et pourtant emprunt pour moi d’un incompréhensible étrangeté. Les douves étaient pleines, et plusieurs des tours trop connues étaient démolies, tandis qu’on avait édifié de nouveaux bâtiments, de nouvelles ailes, pour confondre le spectateur. Mais ce que je vis avec le plus d’intérêt et de joie, ce furent les fenêtres ouvertes, merveilleusement scintillantes de lumières et d’où me parvenaient les sons d’une fête joyeuse. M’avançant vers une porte-fenêtre, je regardai à l’intérieur ; j’aperçus une compagnie aux atours curieux en train de s’amuser, de rire et de s’ébattre bruyamment. Sans doute n’avais-je jamais entendu le son de la voix humaine, car je ne compris que vaguement ce qui se disait. Certaines des têtes semblaient avoir des expressions qui réveillaient en moi des évocations et des souvenirs incroyablement anciens ; d’autres personnes m’étaient totalement étrangères.

Je pénétrai par cette porte dans la pièce brillamment illuminée, et, ce faisant, passai au même moment, de l’espoir le plus heureux aux convulsions du désespoir le plus noir, à la prise de conscience la plus poignante. Le cauchemar s’empara immédiatement de moi ; dès que j’entrai, j’assistai à l’une des manifestations les plus terrifiantes qu’il m’ait jamais été donné de voir. A peine avais-je passé le seuil que s’abattit sur toute l’assemblée une terreur brutale, que n’accompagna pas le moindre signe avant-coureur, mais d’une intensité impensable, déformant chaque tête, tirant de chaque gorge ou presque les hurlements les plus horribles. Tout le monde s’enfuit aussitôt, et dans les cris et la panique, plusieurs personnes tombées en convulsions furent emportées loin de là par leurs compagnons affolés. J’en vis même plusieurs se cacher les yeux de leurs mains et courir de la sorte, aveugles et inconscients, se cognant aux murs, au meubles, avant de disparaître par l’une des nombreuses portes de la salle.



Ces cris me glacèrent ; et je restai un moment comme paralysé dans la clarté éblouissante de cet endroit, seul, incrédule, gardant à l’oreille l’écho lointain de l’envol des convives terrifiés, et je tremblais à la pensée de ce qui devait rôder à côté de moi, invisible. Au premier coup d’œil rapide que je jetai, la pièce me parut déserte, mais en m’approchant de l’une des alcôves, j’eus l’impression d’y deviner une sorte de présence, l’ombre d’un mouvement derrière le cadre doré d’une porte ouverte qui menait à une autre pièce assez semblable à celle dans laquelle je me trouvais. M’approchant de cette arche, je perçus plus nettement cette présence, et finalement, tandis que je poussais mon premier et dernier cri – une ululation spectrale qui me crispa presque autant que la chose horrible qui me la fit pousser – j’aperçus, en pied, effrayante, vivante, l’inconcevable, l’indescriptible, l’innommable monstruosité qui, par sa simple apparition, avait pu transformer une compagnie heureuse en une troupe craintive et terrorisée.

Je ne peux même pas donner l’ombre d’une idée de ce à quoi ressemblait cette chose, car elle était une combinaison horrible de tout ce qui était douteux, inquiétant, importun, anormal et détestable sur cette terre. C’était le reflet vampirique de la pourriture, des temps disparus et de la désolation ; le fantasme putride et gras d’égouttures, d’une révélation pernicieuse dont la terre pitoyable aurait dû pour toujours masquer l’apparence nue. Dieu sait que cette chose n’était pas de ce monde – et pourtant au sein de mon effroi, je pus reconnaître dans sa matière rongée, rognée, où transparaissaient des os, comme un grotesque et ricanant travesti de la forme humaine. Il y avait, dans cet appareil pourrissant et décomposé, une sorte de qualité innommable qui me glaça encore en plus.



J’étais presque figé, mais non incapable d’effectuer un effort pour m’enfuir. Je titubais en arrière, sans pour autant parvenir à rompre le charme sous lequel me tenait ce monstre sans voix et sans nom. Mes yeux, ensorcelés par ses orbites vitreuses qui se vrillaient ignominieusement dans les miennes, mes yeux se refusaient à se fermer ; certes, et j’en remercie le ciel, la vision qu’ils me transmettaient était voilée, et, le moment du premier choc passé, je ne distinguais qu’indistinctement cet objet terrible. J’essayai de conjurer cette vision en portant ma main devant mon visage, mais mes nerfs étaient dans un tel état que mon bras ne répondit qu’imparfaitement à ma volonté. Cette tentative me fit à moitié perdre l’équilibre et je basculais en avant et trébuchais de plusieurs pas pour éviter de tomber. Je me rendis soudainement compte, dans un moment d’agonie, que la répugnante charogne était à quelques centimètres de moi ; il me semblait en entendre la sifflante et caverneuse respiration. Presque fou, j’eus encore la force de tendre le bras pour écarter la fétide apparition si proche de moi, quand, dans une seconde où les cauchemars du cosmos rejoignirent les accidents du présent, mes doigts entrèrent en contact avec la patte pourrissante et ouverte du monstre sous cet encadrement d’or.

Non, ce ne fut pas moi qui hurlais ; tous les vampires sataniques qui chevauchent les vents nocturnes pour moi, et en même temps que, dans l’espace de cette même seconde, s’effondrait d’un seul coup sur mon esprit la cataracte, l’avalanche annihilante des souvenirs, et que se rouvrait, à m’en déchirer l’âme, ma mémoire. En cette seconde, je compris tous ce qui avait été ; je me souvint de ce qui avait précédé le château effrayant avec ses arbres, et je reconnus l’altier édifice dans lequel je me trouvais ; et je reconnus, et rien ne fut plus terrible, l’abominable malédiction qui ricanait devant moi en même temps que je rompais le contact de mes doigts souillés avec les siens.



Mais le cosmos recèle aussi bien le baume que l’amertume, et ce baume est le népenthès. Dans l’horreur suprême de cette seconde, j’oubliai ce qui m’avait horrifié, et l’explosion de cette mémoire nocturne s’évanouit dans un chaos d’images, s’estompant en échos toujours plus lointains. Dans un rêve, dans un cauchemar, je m’enfuis en courant de cet endroit hanté et maudit, je courus, rapide autant que silencieux, vers la lumière de la lune. Je retrouvais le cimetière peuplé de marbre, descendis les degrés, mais la dalle de pierre était impossible à ouvrir. Et je ne le regrettai pas, car j’avais haï cet antique château et ses arbres impossibles. Maintenant, je chevauche les vents de la nuit, avec les vampires moqueurs et amicaux, et joue le jour parmi les catacombes de Nephren-Ka dans une vallée secrète et close de Hadoth, près du Nil. Je sais que la lumière ne m’est pas destinée, sauf celle de la lune sur les roches tombales de Neb, et qu’aucune gaieté ne me revient sinon les fêtes sans nom de Nitokris, sous la Grande Pyramide ; et pourtant dans ma nouvelle condition, dans ma nouvelle liberté, j’accueille presque avec le sourire l’amertume d’être autre.

Car quoique le népenthès ait mis la main sur moi, je sais pour toujours que je suis d’ailleurs, un étranger en ce monde, un étranger parmi ceux qui sont encore des hommes. Et cela je le sais du moment où j’ai tendu la main vers cette abomination dressée dans le grand cadre doré, depuis que j’ai porté mes doigts vers elle et que j’ai touché une surface froide et immuable de verre lisse.



Bonne année 2009 ! (^-^)/



Cantique de David.

L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table,
En face de mes adversaires;
Tu oins d'huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel
Jusqu'à la fin de mes jours.



(Lois édictées par Santino)

Les Lois furent édictées à Rome, par Santino, vampire créé en l'an de grâce 1349, alors que la peste faisait rage, prétendant avoir eu une divine vision...

D'après lui, ou plutôt d'après sa vision, la race des vampires devait être un fléau analogue à la peste, destiné à faire douter l'homme de la miséricorde de Dieu. Ils devenaient ainsi une malédiction, une armée de damnés, les Enfants de Satan.

Les Lois avaient traversé les siècles et les frontières, colportées par les adeptes du clan et partout elles devaient être suivies aveuglement. Longtemps après la disparition de Santino, dont l'explication reste vague ( aurait-il sombré dans la folie, aurait-il abandonné ses Enfants, serait-il jeté dans le feu...) il restera dans l'esprit des vampires de par le monde l'ombre de la connaissance de ces lois qui continueront à être appliquées et respectées. L'obscurantisme aura su imposer ses lois aux créatures les plus impies qui soient.



" A Rome, au sein du grand clan des catacombes, il s'inclina devant Santino, le chef, qui descendit les degrés de pierre pour le serrer dans les bras qu'il lui ouvrait. Ce grand personnage avait été Créé pour les Ténèbres à l'époque de la Grande Peste et il raconta à Armand la vision qu'il avait eue en l'an de grâce 1349, alors que la peste faisait rage: notre race devait être un fléau analogue, un tourment sans explication, destiné à faire douter l'homme de la miséricorde de Dieu.

Santino emmena Armand dans le sanctuaire garni de crânes, pour lui apprendre l'histoire des vampires. Nous avons existé de toute éternité, comme les loups, pour décimer les mortels. C'est dans le clan de Rome, ombre ténébreuse de l'Église romaine, que réside notre suprême perfection. Armand connaissait déjà les rites, les principaux interdits; il devait apprendre maintenant les grandes lois :

- Premièrement:

Chaque clan doit avoir un chef qui lui seul peut octroyer le Don Ténébreux à un mortel selon les méthodes et les rites prescrits.

- Deuxièmement:

Le don Ténébreux ne peut être donné aux infirmes, aux estropiés, aux enfants, ni à tous ceux qui ne peuvent survivre seuls, même doués de Pouvoirs ténébreux. Il est destiné aux mortels les plus beaux, afin que l'insulte à Dieu n'en soit que plus grande.

- Troisièmement:

Le Don Ténébreux ne doit jamais être le don d'un vampire ancien, de peur que le sang du novice soit trop fort. Nos talents, en effet, croissent avec l'age et les anciens ont trop de force à transmettre. Les blessures, les brûlures, si elle ne détruisent pas l'Enfant de Satan, décupleront ses forces après sa guérison. Mais Satan protège son troupeau des anciens car ils deviennent presque tous fous.

Armand pouvait d'ailleurs observer qu'il n'existait pas un vampire de plus de trois cents ans. Le diable rappelle souvent ses enfants auprès de lui. Armand devait bien comprendre, cependant, que l'effet du Don ténébreux était de toute façon imprévisible. Sans qu'on sut pourquoi, certains mortels créés pour les Ténèbres devenaient forts comme des Titans, alors que d'autres n'étaient que des cadavres animés. Il fallait donc éviter de choisir des mortels très passionnés ou doués d'une volonté indomptable tout autant que les faibles.

- Quatrièmement:

Aucun vampire ne peut en détruire un autre, hormis le chef du clan qui a droit de vie et de mort sur son troupeau. Il doit en outre précipiter les vieux et les fous dans le feu quand ils ne sont plus capables de servir Satan comme il doit l'être. Il doit détruire les vampires trop grièvement blessés pour survivre seuls, ainsi que tous les renégats et ceux qui ont transgressé les lois.

- Cinquièmement:

Jamais un vampire ne révélera sa vraie nature à un mortel qu'il n'a pas l'intention de tuer, ni ne lui dévoilera l'histoire des vampires, ni ne la couchera sur le papier de peur que des mortels ne la découvrent et n'y croient. Il ne faut pas non plus faire connaître aux mortels le nom d'un autre vampire, ni l'endroit où se trouve son repaire.

Tels étaient les grands commandements que devaient suivre tous les vampires. C'était à ce prix que les non-morts avaient le droit d'exister.

Armand devait savoir, cependant, qu'il y avait toujours eu des légendes de vampires hérétiques, qui ne se soumettaient à aucune autorité, pas même celle du diable, et qui avaient survécu pendant des milliers d'années. On les appelait parfois les Enfants des Millénaires. Dans le nord de l'Europe, il y avait Maël, qui vivait dans les forêts d'Angleterre et d'Écosse;et en Asie Mineure, c'était la légende de Pandore. En Égypte enfin, l'ancien conte du vampire Ramsès.

Ces légendes existaient dans toutes les parties du monde et on pouvait les traiter de chimères, à l'exception d'une seule. L'ancien hérétique Marius avait été découvert à Venise et puni par les Enfants des Ténèbres. La légende de Marius était vraie, mais Marius n'était plus.
Armand ne répondit rien à cela."



















Statistiques
Butin total: 2.674.908,19 Litre de sang
Victime mordue (via lien): 3743
Combats: 21464
Victoires: 20937
Défaites: 527
Ex-aequo: 0
Or gagné: ~ 2.325.000,00 Or
Or perdu: ~ 58.000,00 Or
Points d’adresse remportés: 3698490
Points d’adresse cédés: 884120
Le niveau de compétence de [L.S.D] Comtesse Bathory:
Niveau du personnage: Etape 118
Force: (316)
Défense: (318)
Initiative: (328)
Endurance: (276)
Dextérité: (78)
Expérience: (69647|69620)
Statistiques du Temple des Anciens [L.S.D] Comtesse Bathory
Défis lancés: 66
Défis remportés: 58
Défis perdus: 8
gardien de [L.S.D] Comtesse Bathory
Chien-loup apocalyptique
Type de gardien: Chien-loup apocalyptique
Nom du gardien: Chien-loup apocalyptique
Attaque: (12)
Défense: (46)
Endurance: (10)
Données du profil
Sexe: femme
Age: 26-30 Année
Lieu: Toulouse
N° ICQ: ---
MSN Messenger: ---
Yahoo Messenger: ---
Nom AIM: ---
Jabber ID ---
Skype ID [L.S.D] Comtesse Bathory
Accomplissements:
Compétence de combat level 4 - Slowly but surely you are developing keen fighting skills. Your abilities are gradually being perfected and one can readily see that there is more to you than meets the eye - unwary opponents will fall prey to you quickly. Compétence de combat level 6 - You throw yourself into every fray like a brutal, raving animal. Mercy for your enemies and self-preservation mean nothing to you. Continue to improve your abilities and keep your ultimate goal in mind at all times. Requin de l'immobilier - 'Hideout' is quite the understatement when used to describe your massive and opulent residence. Your insatiable enemies observe your engineering activities with dismay and fear that they will no longer find a way into your homelike stronghold. Magna de l'immobilier - Vous avez atteind un grand niveau dans la construction. Nul autres demeures que les votres ne peuvent etre plus solides, plus imprenables. Vous pouvez maintenant profiter pleinement du fruit de votre travail. L'experience que vous avez acquise vous servira certainement dans des temps plus difficiles... Grand dépensier 3 - Without you the shopkeeper would perhaps have to close his store… or at least do without a few of his velvet robes.
Arena

[L.S.D] Comtesse Bathory n’as pas encore atteint un rang d’arène spécial.
[L.S.D] Comtesse Bathory a créé 54 Vampires jusqu’à maintenant:
jocelyne51 Etape 49 Butin 447638.89 Litre de sang
[L.S.D] Comtesse Felidra Etape 36 Butin 250787 Litre de sang
Comte Kurzick Etape 37 Butin 250726.01 Litre de sang
Azaghal Etape 35 Butin 235987.93 Litre de sang
Ludork Etape 35 Butin 232426.4 Litre de sang
[O.D] Blo0daRoW Etape 30 Butin 142716 Litre de sang
Darktiti39 Etape 25 Butin 103334.15 Litre de sang
Loom Etape 24 Butin 98130.78 Litre de sang
Arwyen Etape 21 Butin 76691 Litre de sang
kooby008 Etape 21 Butin 72573.01 Litre de sang
helder Etape 18 Butin 55704.04 Litre de sang
Swordy Etape 17 Butin 48345.37 Litre de sang
aramis Etape 14 Butin 34538.13 Litre de sang
hibouloux Etape 14 Butin 34013.28 Litre de sang
Blood Teeth Etape 15 Butin 32140.76 Litre de sang
luana Etape 14 Butin 31261.26 Litre de sang
Killus Etape 13 Butin 28918.7 Litre de sang
Windwolf Etape 12 Butin 24339.8 Litre de sang
Dark-Createur Etape 10 Butin 17881.72 Litre de sang
le chapelier fou Etape 11 Butin 17332.56 Litre de sang
fashion_boy 81 Etape 10 Butin 14567.3 Litre de sang
Atma Etape 6 Butin 6298.95 Litre de sang
Shallya Etape 3 Butin 1301.22 Litre de sang
Soap Etape 2 Butin 574 Litre de sang
juulien Etape 2 Butin 164 Litre de sang
Maza Etape 2 Butin 120.66 Litre de sang
Stigmata Etape 1 Butin 30 Litre de sang
Xeron Etape 1 Butin 22 Litre de sang
Wildsata Etape 1 Butin 0 Litre de sang
Galacticos Etape 1 Butin 0 Litre de sang
Ellu Etape 1 Butin 0 Litre de sang
inno-sang-ce Etape 1 Butin 0 Litre de sang
RAGONDIN Etape 1 Butin 0 Litre de sang
Mister Zenith Etape 1 Butin 0 Litre de sang
Leily Etape 1 Butin 0 Litre de sang
romain190 Etape 1 Butin 0 Litre de sang
PrincessJenny Etape 1 Butin 0 Litre de sang
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jol Etape 1 Butin 0 Litre de sang
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